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3ème Table ronde : La démocratie sociétale

- Les associations sont au cœur de la vie sociale, culturelle et citoyenne de notre pays. Elles y jouent un rôle fondamental dans la mise en cohérence des initiatives, dans l'analyse des besoins, dans le savoir faire qu'elles mettent en œuvre auprès des citoyens. Comment les mobiliser ? Comment organiser le dialogue civil en complément, appui de la démocratie représentative. (Débat autour de situations françaises et européennes)

Modérateur : Anne L.-M., Secrétaire Générale Ramadier Ile-de-France
Intervenant : Corinne B., Vice-présidente de la fédération Léo Lagrange, Vice-présidente de la CPCA en charge des questions européennes.
Rapporteur : Françoise C., membre du Cercle Ramadier, Productrice

Les questions posées par la table ronde :

Les intervenants ont posé la question de la place laissée aux associations

Pourquoi faire ? maillage et conscientisation ?

Doivent elles avoir un rôle de pression aux risques d’interruption de financement ? L’arrêt des subventions peut être un outil de chantage des pouvoirs publics ou municipaux.

La contrepartie des financements est un octroi d’un espace démocratique …sous contrôle ?

Faut il faire avec plutôt qu’ à la place ?
Voici brièvement résumées les questions qui scandèrent la table ronde sur l’espace sociétale.

 

Les intervenants ont envisagé :

Le rôle des associations comme acteur d’un développement de vie socio culturelle .Le maillage sociétal et thématique couvre toute la société, y compris les champs que l’état n’investit pas comme l’insertion.

La représentativité dans les conseil municipaux

Les assoc. sont elles une force ou une faiblesse, représentent t- elle vraiment un levier ?

Pour se livrer ensuite à un large panorama des activités des assoc.

Exemple de la Fédération Léo Lagrange qui est fédérée par thématique, sociales, sportives, consommation etc..

. Ainsi quand cette conf . négocie c’ est pour 10 millions d’adhérents.

notamment en économie sociale ,maison de retraite etc ,elle joue un rôle démocratique et citoyen.
On leur reconnaît un rôle social sur la vie démocratique et la vie de la cité.

La loi PLM en permettant la vie de quartier , laisse aux assoc. Un rôle de lobbying qui les conduit d‘un rôle de proposition à celui de protestation

Le « summum « de la démocratie serait les assoc. des contribuables, tandis que les plus sceptiques seraient les assoc. de consommateurs

interlocuteurs des Pouvoirs Publics ;,UNE exception leur absence au Conseil Economique et social.

Aujourd’hui les assoc prennent de plein fouet les effets de la crise, tandis que les demandes de prestations aidées sont en augmentation le gouvernement baisse les subventions.. Les Assoc ne peuvent plus faire face, déjà plus de 25. 000 emplois ont disparu.

Les questions financières ne font pas partie du tour de table avec les pouvoirs publics (trés bizarre !!) donc les Assoc manquent de visibilité. La revendication d’établir un contrat sur 2 ans semble impossible à satisfaire. En fait les P.P. ne les utilisent pas comme relais dans la société civile

S’ils reconnaissent l’initiative et l’utilité de la vie associative, tout se complique face à une demande de subvention , mais s’ils la donnent ils octroient un espace de démocratie à la société civile. C’est

» c’est la prise de parole et elle est économique : comme un prestataire, c’est la fin de l’innovation sociale.

L’Europe ne peut donner de l’argent public que si elle est mandatée

( Sondage : me manquent les chiffres)

Le travail des Assoc. c’est de donner du sens à l’action de conscientisation ( hé oui !!!) notamment par les comités d’usagers.
Le dialogue civil est un dialogue organisé avec la société civile et avec les citoyens.

La commission proposerait (je ne suis pas sûre de moi )une représentation des Assoc. 16 plates formes nationales pour 16 pays.
En France la vie associative s’est construit avec la vie civile et citoyenne, complément de l’état providence ; les colonies de vacances par ex.

EN Angleterre les « charities » sont très différentes de nos constructions sociales. Le plaidoyer humanitaire reste lui aussi très différent.

d
la vie de service qui met en concurrence les faux amis comme le CESU et Acadomia.

 

Un autre sujet a été abordé la Vie de l’emploi : maison de l’emploi etc dont le financement reste très aléatoire. La circulaire du Préfet rappelle l’obligation de délibération lors de chaque conseil municipal Faute de cette délibération, la décision ne serait plus déclarée « d’interêt général » sans cette obligation il y aurait un risque d’ouverture à la concurrence (qui s’occupe des personnes les plus faciles à placer).Mais il y a maintenant un risque de remise en cause de financement des structures.

 

Plusieurs participants sont intervenus


sur leurs dérives, mauvais investissements et sur leurs subventions à des associations à but et économie marchande .

:pétanque ou syndicat ?

Les politiques ne souhaitent évidemment pas accorder un rôle politique aux assoc . Et donc … retiennent les éventuelles subventions .

 

Les assoc. proposent d’être financées quelque soit leur vocation. Arguant que leur rôle dans la démocratie participative doit passer par le collectif. Les mouvements associatifs sont dans leur fonction et leur rôle.

C’est de la légitimité obtenues par les élections , lors des différents congrés, que les dirigeants des Assoc défendent les droits de leurs membre .

Et enfin les questions suivantes restent encore sans réponses définitives :

Comment mobiliser ?

Engagements formels et informels qui s’entretiennent ?

Faire avec ou faire à la place ?
Tres mauvais résumé d’une formidable table ronde

Françoise C.

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